Les disparus de la Durance de Sandrine Destombes
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Je ne suis pas trop fan des polars français, mais, de temps en temps, j'en teste un. Si j'aime, je recherche tout ce que l'auteur a écrit.
Cette fois, je me suis laissé tenter par "les disparus de la Durance" de Sandrine Destombes.
L'action, contrairement à ce que suggère le titre, se passe en grande partie à Paris, mais pas uniquement.
Le début : sept pieds tranchés flottant sur la Seine sont retrouvés, attachés entre eux, juste devant le 36 quai des Orfèvres, ancien siège de la police judiciaire.
S'agit-il d'un défi ? C'est visiblement comme cela que le prennent les enquêteurs.
Martin Vaas, nouvellement arrivé dans la capitale en provenance de Lyon et son équipe vont vite se rendre compte que cette affaire va être terriblement compliquée.
Elle réveille des cold cases jamais élucidés et empiète sur un fait divers déjà jugé.
Tout semble avoir commencé, le long de la Durance, quinze ans plus tôt. Mais le meurtrier a été arrêté, jugé et condamné. Et il est mort depuis.
Il faut y aller en douceur : ne pas faire peur au public, ne pas contrarier la justice en s’attaquant à une enquête classée.
Mais les cadavres sans pied commencent à être exhibés aux yeux de tous, l’un après l’autre, toujours au bord de l’eau. Et il faut rouvrir les vieux dossiers de la justice.
L’histoire pourrait suffire à elle-même mais il faut encore rajouter les enquêteurs et leur vie privée. Était-ce réellement utile ?
J’ai bien aimé l’histoire. Les personnages sont attachants. Mais je n’ai pas aimé la fin, non pas la fin de l’enquête mais la fin du livre. Cela m’a fait penser aux films où l’on bâcle la fin faute de budget.
Il faudra que je lise un autre livre de l’auteur pour conforter ou non cette première lecture. Cela tombe bien, Sandrine Destombes en a écrit d'autres, avec d'autres enquêteurs.