L'île du diable de Nicolas Beuglet
Une fois n'est pas coutume, un auteur français écrit un polar hors hexagone et réussit à nous transporter des forêts sombres norvégiennes aux plaines glaciales de Sibérie.
Deuxième volet de la trilogie Sarah Geringën, inspectrice des forces spéciales norvégienne, l'île du Diable nous plonge dans l'univers sans pitié de l'époque stalinienne et de ses déportations dans l'enfer gelé de la Sibérie.
L'auteur explore les ressorts de la culpabilité du survivant, de ce qu'il faut faire pour survivre, coute que coute et la manière dont ces évènements du passé peuvent affecter la génération suivante.
Plongée dans une machination machiavélique, Sarah va devoir enquêter sur la vie et la mort de son père pour comprendre qui elle est réellement.
Le suspense est présent, jusqu’à la dernière page et l’histoire se lit d’un trait, fluide et néanmoins prenante.
Difficile de lâcher ce livre avant la fin, autant dire que j’ai aimé. J’ai juste regretté de ne pas avoir lu le premier volet avant d’attaquer celui-là, même s’il peut se lire sans.